Prendre de la hauteur sur des événements d'envergures
Je ne connaissais pas le Geiq Ressources Scéniques et Evénementielles avant le salon du recrutement à Cergy. Grâce à lui, j’ai pu découvrir un nouveau métier et me former au sein de Magnum, entreprise adhérente du Geiq. Avant, je travaillais dans le secteur du BTP et j’étais formé pour monter des échafaudages, ce qui est finalement en lien avec mon métier actuel d’accrocheur rigger. Les journées ne se ressemblent pas et j’ai l’opportunité de travailler dans des lieux d’exceptions comme le Parc des Princes. Personnellement, ce que je préfère faire, c’est l’accroche levage. J’aime la hauteur et être suspendu à 20 mètres du sol avec les accroches. C’est la première fois que je vais faire quelque chose de cette envergure sachant que c’est la seconde fois que la France accueille les Jeux Olympiques ! Cet été, je sais que je vais faire du rigg mais pas seulement. À tout moment les organisateurs peuvent m’appeler pour d’autres missions orientées lumière ou échafaudage. J’ai hâte car j’aime le sport, j’aime bouger partout et être polyvalent. - Inza, salarié du Geiq Ressources Scéniques et Evénementielles
Une première expérience mémorable
Le chantier d’Universeine A2 (Village Olympique) à Saint-Denis Pleyel pour les Jeux Olympiques a été mon premier chantier lorsque j’ai débuté en terrassement. Un chantier d’une envergure mondiale par son ampleur médiatique et par sa taille : il était lors de sa construction le plus grand chantier d’Europe, avec le plus grand nombre de grues. Travailler sur un tel chantier était un vrai challenge, qui demanda de l’implication et des efforts par tous. Toutefois, avec l’accompagnement adéquat, une équipe soudée et une direction expérimentée, ce challenge fut relevé. Au sein du pôle Clos & Couvert, j’ai participé à l’élaboration des prototypes de façade puis à la préparation et au suivi d’exécution des travaux d’étanchéité, de VRD et d’espaces verts. Ce fut une expérience très enrichissante ! Savoir qu’il perdurera dans le temps et qu’il deviendra un monument de l’Île-de-France est une fierté. - Mika, salarié du Geiq Île-de-France
Un directeur qui a la flamme
Un jour je reçois un mail de la maire de Cassis, Danielle Milon, qui était destiné à une dizaine de personnes qui potentiellement pourraient porter la flamme olympique en disant « Postulez sur le site des sponsors et nous porterons vos candidatures ». Dans le dossier de motivation, on pouvait postuler pour l'une des 3 énergies de la flamme : sport, territoires et collectif. Lorsque j'ai dû répondre, j'étais sur les trois thématiques : le sport car j'ai été boxeur professionnel, les territoires par rapport à mon association qui soutient et sensibilise sur la cause du handicap et par rapport à mon travail au sein du Geiq, le collectif pour tout le côté solidaire et inclusif. Après ma sélection, les gens ont commencé à me demander si j'avais la pression pour porter la flamme mais je me disais que c'était simplement une torche ! La veille de l'événement, le 11 juillet, pendant le village olympique, nous avions un stand pour mon association. J'ai fait venir un club de boxe et mes prothésistes afin de permettre aux personnes valides de marcher appareillées. Ce jour-là, je me suis couché très tard parce qu'il y avait beaucoup de monde. J'avais mis le réveil à 5 h 30 mais je n'arrivais pas à dormir car la pression montait. Et comme j'avais marché toute la journée, j'avais peur de ne pas pouvoir avancer à cause de la douleur… Même en ayant eu l'occasion de boxer devant des milliers de personnes et aux quatre coins du monde, je n'avais jamais eu autant de pression. Le matin, j'étais paniqué, même pendant le briefing sur place, je suis resté dans mon coin. Ils m'ont ensuite emmené en bus sur place et tout était millimétré. J'ai pu faire plein de photos notamment avec ma famille, c'était vraiment émouvant. Quand j'ai porté la flamme, j'en ai pleuré. Encore maintenant, j'ai du mal à m'en remettre. Pour moi, c'est comme une victoire, c'est une forme de reconnaissance. - Romain Peker, directeur du Geiq Provence
La force du collectif comme moteur
La Caisse d’Épargne, qui est un adhérent de très longue date du Geiq et qui est partenaire des JO, pouvait proposer au comité de sélection des personnes pour porter la flamme. J’ai candidaté pour l’une des trois catégories, à savoir « l’énergie du collectif ». Il y a eu une première phase où ils ont fait une enquête d’identité pour valider mon dossier. Pour la seconde étape, j’ai dû remplir un dossier de motivation. J’ai donc expliqué que d’une part je suis moi-même en situation de handicap invisible. D’autre part, le partenariat Caisse d’Epargne-Geiq fonctionne très bien, et on a eu de magnifiques parcours et de belles réussites. Enfin, l’énergie du collectif pour moi, c’était une opportunité de représenter mes collègues qui oeuvrent au quotidien avec une énergie de dingue, tous nos adhérents mobilisés pour le handicap, nos salariés mis à disposition ainsi que nos partenaires. On est un collectif, c’est ce que je retiens. Je porte la flamme individuellement mais à travers ce geste c’est pour représenter tout le monde. Lorsqu’on m’a annoncé la nouvelle, j’ai pleuré ! En effet, quelques jours avant de le savoir, dans la presse, ils ont annoncé que les 11 000 personnes qui allaient porter la flamme avaient été informées. Et je me suis dit, tant pis, ce n’est pas pour moi, dommage ! Mais le 24 janvier on était en séminaire de travail avec des adhérents et l’équipe du Geiq. On était à table, et je ne sais plus pourquoi, je fouillais sur mon téléphone et là je vois le mail. Je l’ai lu 2 fois et j’ai tapé sur l’épaule de ma voisine pour lui demander de relire. Et là elle a crié devant tout le monde, en disant « Eva sera porteuse de la flamme paralympique » et donc forcément, j'étais émue, les larmes aux yeux. C’est une belle fierté pour moi, je suis vraiment très heureuse de le faire. Depuis l’annonce, ça a commencé à se savoir auprès des adhérents, des partenaires et des salariés. J’ai des personnes qui m’appellent en direct pour savoir s’ils peuvent venir me soutenir. C’est génial. Le 25 août prochain, j’aurai à mes côtés, ma famille, mes amis, et côté professionnel, mon équipe, des entreprises, des salariés, des partenaires : je vais vivre un moment magique et inoubliable ! - Eva Fichaux, directrice du développement au sein du Geiq Emploi et Handicap